Commune nouvelle de Saint-James

LA MAIRIE

Jean-René GUÉRIN,
Maire délégué de Carnet

Nombre d'Habitants :

492

nom des Habitants :

Les Carnetais

Superficie :​

10,18 km²

salle de convivialité​

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Kerneth en 1151, Kernet entre 1156 et 1158, Chernetum en 1168, Kernet entre 1179 et 1195 et en 1214, Quernet en 1221, ecclesia de Carneto en 1412, ecclesia de Querneto vers 1480, Carnet entre 1612 et 1636.

L’origine du toponyme n’est pas clairement établie. Albert Dauzat y décèle une forme dialectale issue du latin carpinus : carne, « charme », soit « lieu planté de charmes ».

On sait que les toponymes de végétation sont de fréquents marqueurs. On ne peut cependant pas exclure formellement une autre explication telle qu’une formation gauloise carnate « lieu où il y a des pierres ».

Son histoire

Un Guillaume de Carnet figure, sur la liste de Dives des compagnons de Guillaume le Conquérant[] à Hastings, et dans une charte de Guillaume de Saint-Hilaire au cartulaire de Savigny.

Un Jehan, bâtard de Carnet, fils naturel de Gilles Guiton, chevalier de Rhodes, et de Marie Iscra qui avait soigné ses blessures après la bataille de Nicopolis en 1396 et qui vint, en 1419, de Hongrie faire reconnaître son fils avec un écrit pour appui. Charles VII l’anoblira.

Jean Guiton (1392-1460), seigneur de Carnet, capitaine de Saint-James[] en 1448, ayant servi sous les ordres de Jeanne d’Arc avec Thomas de La Paluelle. Il aurait été l’un des 119 défenseurs du Mont-Saint-Michel[]. Chef de bande redouté, Charles VII lui accorda des lettres de grâces en souvenir de ses services, pour pardon de ses excès.

Lors de la période révolutionnaire, Gille Gosselin (1762-1795), né et vicaire à Carnet, ayant refuser de prêter serment, fut exilé à Jersey. Revenu, il sera arrêté à Argouges et abattu[].

Carnet en images

Les évènements à Carnet

Coordonnées

Horaires d’ouverture